Quand la confiance remplace le contrôle
« l’incertitude est d’abord source d’espoir, de différentiation et de création de valeur réelle ».
Dans son livre Neuromanagement, Robert Branche, conseil en management, montre l’importance des processus inconscients dans les entreprises et comment, en s’appuyant sur eux, développer performance et réactivité.
Dans son dernier ouvrage, les Mers de l’incertitude, il expose comment tirer parti de l’incertitude et diriger en lâchant prise.
Ces propos sont illustrés, notamment par les quelques principes simples, mais tellement inhabituels, mis en place par Jean-François Zobrist, patron atypique, qui a fait de la fonderie Favi, un leader mondial dans son domaine :
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C’est l’homme, et lui seul, qui est capable de manager l’incertain, nos systèmes inconscients se sont construits pour y faire face.
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L’homme est bon : il ne vole pas, il est intelligent, il n'est pas paresseux, il n'a pas besoin d'objectif ou de prime individuels, il ne fait pas exprès d'arriver en retard, il sait s'organiser, il est hyper réactif, il a une conscience innée de la qualité…
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Il n’y a pas de performance sans bonheur,
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L’amour du client comme base de la culture d’entreprise.
D’après, Robert Branche Jean-François Zobrist a mis en œuvre ces principes pendant de longues années et en a démontré l’efficacité :
- Il a effectivement supprimé les fonctions de contrôle, en confiant ce dernier directement aux ouvriers qu’il a mis au cœur de tous les processus,
- Il a constitué des mini-usines de quelques dizaines de personnes organisées autour d’un client ou d’une famille produits, et regroupant ouvriers et commerciaux autour d’un chef élu par eux,
- Il a suivi en permanence le cash-flow, qui, selon sa métaphore, est l’oxygène de l’entreprise, c’est-à-dire ce flux indispensable à la vie,
- Il a accéléré tous les processus, en développant l’auto-organisation,
Sources : robertbrancheblog
Téléchargez : L'essentiel du MANAGEMENT PAR LA CONFIANCE d'un petit patron naïf et paresseux